Sors de tes ténèbres et prends moi là où je suis
L’amour et un bouclier où tu t’enfouies
Attrape entre deux souffles ma main et lève toi
dans un espace de nuit tamisée je te revois
Une raison pour laisser pousser tes ailes d’anges
dans un couvent tu couds de fil blancs ton sourire,
ta bouche pour empêcher à jamais les sons de sortir.
Dès lors tu appartiens à un nouvel espace situé à la frange
En toute sécurité, à nouveau tu t’envoles,
Dans un léger instant de plaisir à deux mètres d’altitude.
Le plafond et bas mais c’est une question d’habitude
Comme c’est rassurant d’avoir un cadre, une camisole
Ce sentir par quelques cachets bercés d’illusions
Enfin sauver d’un univers infini
Calme mouton allongé tu lis
tu couves ta peau et ton regard en voix d’extinction.
qu'illusions et vélléités, nous ne méritons ni leurs effets secondaires ni leur univers carcéral dans lequel ils nous enferment et nous retiennentn, nous empêchant ainsi de déployer nos ailes d'anges (déchus ou déçus, comme j'aime à le dire), bises :)