• Ondée d’ encre

    Dans les pluies d’une chanson lointaine, crève l’image dans un torrent d’atmosphère. Souhaiter des nuits encore plus longues sans ces peines. Retrouver les ruisseaux d’or traversés par nos frères. L’été suspendu par des ventres à terres brûlées, l’ignorance tourne dans les marres d’un café noir. Les langues se délient aux contacts du breuvage sacré, accroché sur les restes d’un vieux grillage formé de désespoir. Les sillages s’engorgent une fois réchauffés. L’échine pliée se raidit pour délier ses courbes. Attachée de fils invisibles la camisole m’a cadenassé. Là, ne plus bouger, les trombes d’eaux sales  m’embourbent.


  • Commentaires

    1
    Lundi 27 Mars 2006 à 15:00
    je m'inonde
    Sous une pluie de pétales de proses de temps, je m'inonde de la nature sans nostalgie d'antan afin de retouver une plénitue sous le vent des montages...
    2
    Mardi 28 Mars 2006 à 11:43
    magnifique
    Et dans cette chambre sordide, recroquevillée contre le mur, ton corps étendu, du sang coule de mes yeux, et dans mes bras ce corps livide et froid, ton âme est devenue sépulture, besoin que tu me rassures…….. Chutt la pluie murmure.
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