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Nature vivante
Songe aux mouvements des sons des mots murmurés
Sous une pluie de bourdonnement digne des abeilles
Où nul ne pointe son regard de facette vermeil
Dépasse l'horizon et tu l'atteinds d'un trait
Les cristaux vibrent au passage des notes
Ils sont appuyés sur des roches géantes
A même prètes à obscurcir la dernière pente
Où tu descends discrètement chaussée de mes bottes
Le soleil luit et forme des rides profondes
Sur les troncs centenaires où cliquettent tes chaînes
Portées en des temps si loins de tes peines
Effacées aujourd'hui par la rencontre de nos ondes
L'air et léger et le refrain classique
Avance lentement dans ce champs universel
Evite les volutes de larmes et de sel
De la terre fertile disparaissent les maux tragiques.
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Commentaires
Les mots murmurés peuvent traverser le mur du son et le coeur de pierre(s).