• Nature vivante

     

    Songe aux mouvements des sons des mots murmurés
    Sous une pluie de bourdonnement digne des abeilles
    Où nul ne pointe son regard de facette vermeil
    Dépasse l'horizon et tu l'atteinds d'un trait

    Les cristaux vibrent au passage des notes
    Ils sont appuyés sur des roches géantes
    A même prètes à obscurcir la dernière pente
    Où tu descends discrètement chaussée de mes bottes

    Le soleil luit et forme des rides profondes
    Sur les troncs centenaires où cliquettent tes chaînes
    Portées en des temps si loins de tes peines
    Effacées aujourd'hui par la rencontre de nos ondes

    L'air et léger et le refrain classique
    Avance lentement dans ce champs universel
    Evite les volutes de larmes et de sel
    De la terre fertile disparaissent les maux tragiques.
     


  • Commentaires

    1
    Samedi 12 Janvier 2008 à 12:03
    Bonjour Dhimwoe,
    Les mots murmurés peuvent traverser le mur du son et le coeur de pierre(s).
    2
    Dimanche 13 Janvier 2008 à 15:28
    joli
    com de Frenchmat, rien à dire de mieux, qu'une simple pensée minérale en silence.
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