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N'ai gens sans ...
Les chants fragiles vibrent dans les branches
Où les rares feuilles agonisent au dernier coup de vent
Se faufilent des corps raidis sur les prairies blanches
Par le froid continental ce jour omniprésent
Au loin l'écho des cris rauques résonne
C'est l'heure où les loups traversent la forêt de pins
Ils courent à vive allure langues pendues et lui est aphone
Cet enfant a pourtant croisés leurs traces en chemin
Les flocons recouvrent petit à petit le sang
La lutte devient rude dans ce désert de mots
Par la coutume le silence croise des faux semblant
De ceux mille fois répétés pour faire des ronds dans l'eau
Des secrets viciés clous les planches des maisons
Règne en ce lieu l'absence d'un échange de vie
A y regarder de prés jaillissent de-ci de-là des floraisons
D'espoir, d'épanouissement surgit de cette nuit.
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Commentaires
par la coutume
le silence croise des faux semblant, comme c'est vrai, comme c'est juste, mais la coutume du silence en a bien d'autres encore, n'est ce pas Dhimwoe ?
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je veux bien arroser les quelques fleurs d'espoirs sur le tableau de ce poème, bon week end à toi