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Le sang des terres lointaines
J'ai parcouru tous les sentiers. Là où rien ne me retenais, je suis passé dans l'ombre d'un regret. J'ai regardé à nouveau sous mes pas les flaques d'eau et de cendre grandir. L'ordre contemple de nouvelles terres à conquérir. Les murailles démesurées cachaient des villes à l'aube ensommeillées. Les regards tristes et fiers des voyageurs au visage buriné partageaient les délices de ce levé de soleil en des déserts silencieux. Des pétales de perles de pluies commençaient à colorer le sol de-ci, de-là éventré. Les pierres alors brillaient au détour des chemins où les caravanes de soie un jour repasseraient.
Je courrais sur les plaines pour un jour me rattraper. Parti à la recherche de je t'aime peut-être désaccordés. Des couleurs sur la toile me l'avaient révélé. Toute fuite amène à un déplacement intérieur ou extérieur d'un lieu inconnu vers un autre imaginé. Le courant porte en lui ce mouvement déréglé. Le cercle du temps boucle en son centre les départs aléatoires vers un espace illimité.
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Commentaires
Se déplacer
vers des mondes imaginés, imaginaires, laisser vagabonder son esprit à la limite des frontières du possible ou du réel, partir pour une quête et jouer dans le camp des rebelles... Bises Dhim'Partir
à la recherche de "je t'aime" même désaccordés, et le trouver, beau voyage même si ...
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Rien de plus mélancolique et désolé que des flaques de cendres... Beau texte.