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La peur d'y croire
Au sommet de mes pleurs s'envol l'oiseau
Libre d'aimer au plus juste mes peurs
D'écorché vif les cris avant l'heure
Dans l'inexprimable violence d'un dernier soubressaut
J'écarte de la table les fruits défendus
Posés là seuls au hasard des regards
Fermés les autres fois hors saison dans le noir
Dans un timide et furtif contact longtemps tu
Jaillit de ta bouche à la matinale lumière
Les mots enfouis tout au fond de l'amer
Entendu là maintenant les vagues effacent
Les lettres tracées par ton doigt tu libères
Si souvent refoulées et jamais prononcées
Ces paroles te tiennent et t'éclairent de leur phare
Pour encore un peu te donner de quoi voir
En ton existence dans ce monde réel abimé
Tes mouvements s'acroissent en ce temps de dégèle
Croire en ce présent voilà de la nouveauté
Pour encore un peu donné le change fardé
Par les puissants sourds façonnés à l'image de leur cour.
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Commentaires
Bonsoir...
tu nous es revenue ?? très bien...n'écarte pas les fruits défendus...profite s'en .Je ...
Je te souhaite également une bonne année 2OO8 et c'est une joie de retrouver tes mots . Pour ma part l'inspiration me fait défaut et LA vérité n'est jamais à portée de main , car plus on s'en approche plus elle s'éloigne ... AmitiéBonjour Dhimwoe,
Tu n'as bu que des paroles, au réveillon ? :-) Je te souhaite une année pleine de poésie et de lumières !
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que de souhaiter encore et encore de si beaux textes à notre lecture, et à toi surtout tout le bonheur possible !