• La dune des pendus

     

    Pace que tu as vu mes peurs et viens les rendre
    Un jour ou l ‘autre il faudra me pendre
    Je ne demande aujourd'hui qu'à me taire

    Traîne dans tes larmes tristes remplies d'eau de mer

    J'évolue dans un astre teinté de nuages blancs
    Là sur ma peau j'aime sentir le vent
    Administrer des bises pour mieux briser les peurs
    Elles n'ont de cesse d'atrophier mon bonheur

    Ailes replier la mort en dedans
    Tellement elles traînent une dernière lueur
    D'une indicible raie pour réchauffer ton cœur
    Fait de mille grains de sable dans un mélange savant

    Au-dessus des requins je paie ma dette
    De ce coup de tonnerre parfois je regrette

    Tête reposée, corps recouvert de lierre
    Il gît là immobile sans la trace des fers

     



  • Commentaires

    1
    Vendredi 15 Septembre 2006 à 08:57
    Non, ne demande
    pas à te taire surtout, c'est si beau ce que tu écris et ne te laisse pas trop envahir par le lierre...... Bises :)
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    2
    Vendredi 15 Septembre 2006 à 11:54
    Briser la peur !
    larmes salées, les nuages restent blancs, heureusement! texte superbe pour une photo qui l'est tout autant !
    3
    Vendredi 15 Septembre 2006 à 11:58
    Bonjour Dhimwoe
    Les peurs comme les mots sont des armes, capables de couler un lac salé de larmes. La mort en dedans ne fait pas son âge, lorsqu'un grain de sable se coince dans l'engrenage.
    4
    Vendredi 15 Septembre 2006 à 22:29
    Les mots
    Le pouvoir des mots nous restera indéfiniment.
    5
    Vendredi 15 Septembre 2006 à 22:32
    Les mots
    Le pouvoir des mots nous restera indéfiniment.
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