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La blogalité des voies
Les mots disparaissent dans les phrases répétées
Telles les larmes se fondent dans la pluie
Les refrains trop souvent entendus m'ennui
Erodent le sens des choses tant aimées
Toute l'energie disparaît après ces recherches du sacré en cendre
A croire que plus rien ne retiens le flot du temps
Des heures entières à attendre des signes de vies d'antan
Des nuits noires à lire écrire, réfléchir pour pouvoir comprendre
Le chemin le plus interessant à suivre est à prendre
A pendre au-dessus des murs nus des horloges rondes
Mu par l'envie de voir s'écouler les secondes
Comme si l'instant présent devait exister pour passer nous vendre
Passé présent et futur forment la globalité des voix
Ils tournent en continu chacun accrochés dans leur propres liens
Là est bien le sens de l'être, du non être du tout et du rien
Le construit reste subjectif mais nous courbons devant les rois
Faire croire à autre chose revient à se fuir soi même
Dans un collectif qui se cherche sans mot sans cris
En coin de sourire de paraitre au miroir des dénis
Un narcissisme certain fait remonter le barême
Dans les recoins de silence pourtant se fissure l'abandon
Des certitudes d'un monde lisse devant les ventres mous
Rempli d'embonpoint les innocents ignore le trou
Ils le vide et du coup il s'aggrandit pour laisser place au pardon.
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Commentaires
un monde
superficiel, un monde d'égarés, des miroirs brisés, des questions inexorables qui se perdent dans le silence, et pourtant une seconde d'éternité à chaque instant où le présent se vit, bonne soirée à toi Dhimwoe
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Des mots qui bâtissent des rapports... quel est rapport entre le bruit et le signal ? Beaucoup bzzzzz pour combien ?