• L’ heureux corps naît

     

    Comprendre dans les temps ou les os commencent à sécher. Pas d’inquiétude le monde est réellement tout autour de toi. Les voies paradisiaques te donnent un crédit virtuel pour comprendre une infime partie de ton monde. La même vie toujours définit ta personne. Dépense et rit avec toutes les équipes sans être fidèle à un endroit précis. Les ventres mous avancent gentiment en rang desserré et les neurones à l’envers les électrodes débranchées te hissent. Les lumières décérébrées au front des curieux anonymes gravent dans les tréfonds d’un bâtiment gris des plus banales les nouvelles données. Parler debout et affronter les couloirs sombres situés entre deux rames branchées, non loin des mémoires mortes, abandonnées par absence de sens ou de santé mentale. Les rayons X traversent les globes oculaires et recherchent ton âme sans crier gare. Marcher dormir travailler parler conduire sourire … enchaînement en boucle d’instants de vies parois du vide en procession. L‘élimination des souvenirs est en cours et très court. Encore quelques secondes et les battements du cœur d’origine sera terminé. Le nouveau corps arrive. Il sort du cellophane. Il est inoxydable, droit, rentable et beau.

     


  • Commentaires

    1
    Mercredi 3 Mai 2006 à 17:44
    Vivre
    vivre au gré du vent a travers nos fantasmes et desir, a la recherche du temps refoulé
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