Sur les rives figées de la mort désincarnée
Vocifèrent en cœur des formes enchainnées là
Dans leurs modestes conditions elles écument l'au-delà
Le front couvert de sueur le regard vitreux déréglé
Conditionnées tout d'un bloc privé d'eau
Les yeux perdus cherchent un nouvel horizon
Larmes séchées sur des faces aux traits profonds
L'univers entier c'est arrêté là-haut
Pour un peu j'y retournerai mains liées
Entendre des histoires sur tout ce monde
Voir les visages heureux en un laps de secondes
Trouver une image en relief sur mon lit défait
L'art sévit par besoins et non nécéssité
Sorti de l'être par des pores trop longtemps bouchés
L'heure inconnue arrive à pas feutrée
Et s'écoule régulièrement le long de la pensée.
Ah, le choeur a ses couplets que la raison ignore... La dernière strophe est absolument énorme ! Bravo :-)