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L'arme est de taire
Et quand le vent soufflera sur ces taires
Alors peut-être à nouveau la parole sortira
D'un ton beau à nul autre pareil tu palliera
Pour chanter en chœur devant des fleurs sorties de terreBrûle dans votre pourpoint noble couleur de geai
Attaché à ce corps fardé de blanc aux formes rares
Il tourne seul vers une lueur en extinction
Pour capter des ailes venues d'un ciel dérangéDes phares surgissent d'un destin apprivoisé
Raturent sans foi en aveugle les jours de charme
De ceux que même les enfants désarment
Et vident de leur sens même les plus beaux baisés
Règne aujourd'hui un parfum venu des fossés
D'où émergent des pétales aux senteurs perdues
Prostré en noir et blanc pour un rêve d'inconnu
S'il doit renaître un jour le cœur blesséUne part de vie fuit doucement dans l'abîme
En un battement de paupière les images défilent
Outrepassant les thèmes crus sur mon île
J'ignore la splendeur des roses sans épines.
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