• L’ antre ciel d’ éther


    Dans un suaire de pierre s'affolent plates
    Avant l'arrivée du matin, des âmes tristes
    Adossées à leurs chaines telles des autistes
    Muettes le regard lointain orgueil défait à la hâte

    Pour reconstruire un jour d'après leur bréviaire
    Un instant incertain où des yeux peints de khôl
    Un soupçon de néant atteint en un envol
    De charme suranné fait de rire et de lumière

    Cartes osées sur un air de vieux magazines
    Un chant tant entendu qu‘ en un court refrain
    L'ensemble des mots cachés à chacun vient
    L'attente fragile laisse en chacun pousser des racines

    Elles produisent des arbres aux pousses légitimes
    Dont un jour nous cueillerons aveugles les fruits
    Arrosés de soleil et de soins naturels, tout cuit
    Et tu es l'astre aux milles voix en partance pour l'abîme

    Cousue dans mes chairs scintille sur ma peau
    Pour éclairer mes nuits de feu sur les planches
    Le souffle du temps emporté par les branches
    Les écrits enfouis retrouvées du tombeau.



  • Commentaires

    1
    Line
    Mardi 5 Juin 2007 à 08:11
    C'est beau.
    C'est beau.
    2
    Mardi 5 Juin 2007 à 09:53
    tes mots ...
    résonnent toujours dans un imagination ou la couleur des lettres m'enivrent de bonheur
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    3
    Vendredi 4 Juillet 2008 à 07:26
    très beau
    J'atterris en cet "Antre ciel d'éther" un peu par hasard, et c'est un plaisir de découvrir tes mots. De beaux mots, oui, aux images délicates. J'aime particulièrement le rythme des derniers vers, qui s'accorde parfaitement avec ce que l'on ressent à les lire.
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