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L antre ciel d éther
Dans un suaire de pierre s'affolent plates
Avant l'arrivée du matin, des âmes tristes
Adossées à leurs chaines telles des autistes
Muettes le regard lointain orgueil défait à la hâte
Pour reconstruire un jour d'après leur bréviaire
Un instant incertain où des yeux peints de khôl
Un soupçon de néant atteint en un envol
De charme suranné fait de rire et de lumière
Cartes osées sur un air de vieux magazines
Un chant tant entendu qu en un court refrain
L'ensemble des mots cachés à chacun vient
L'attente fragile laisse en chacun pousser des racines
Elles produisent des arbres aux pousses légitimes
Dont un jour nous cueillerons aveugles les fruits
Arrosés de soleil et de soins naturels, tout cuit
Et tu es l'astre aux milles voix en partance pour l'abîme
Cousue dans mes chairs scintille sur ma peau
Pour éclairer mes nuits de feu sur les planches
Le souffle du temps emporté par les branches
Les écrits enfouis retrouvées du tombeau.
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Commentaires
tes mots ...
résonnent toujours dans un imagination ou la couleur des lettres m'enivrent de bonheurtrès beau
J'atterris en cet "Antre ciel d'éther" un peu par hasard, et c'est un plaisir de découvrir tes mots. De beaux mots, oui, aux images délicates. J'aime particulièrement le rythme des derniers vers, qui s'accorde parfaitement avec ce que l'on ressent à les lire.
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C'est beau.