Et la traversée durera toute une année. Tout ce voyage consacré à remplir le calice. Quand l'air de la caravelle transcende les alizés. Depuis le haut du mat je tends la toile et la hisse. Couverte d'or et de pierre, de là, la corne sèche s'entend. Les eaux calmes de la mer nous cernent. Imaginions-nous un jour avancer à travers le vent ? A cette heure des bois flottent sans beaucoup de peine. Il est chou et il flotte dans son costume de beaux boutons parés. J'observe sans en avoir le temps le vol des goélands. Là, l'âme des vagues est à nouveau ravivée. De ces lointaines contrées éclate un nouveau chant.
plutôt agitée, faut il ramer ou se laisser chavirer, faut il laisser venir la tempête ou calmer notre quête