Un caillou blanc dans le ventre
Pour ouvrir en grand l'antre
Entre un désir de sommeil du ciel
Où choient les pensées de fiel
Édulcorées dans l'écart nait d'un rien
Encore une fois pauvre matin
J'allonge le bras droit et trouve
Sous les pierres les enfants de la louve
Immortelle fière assenée de mystère
Les ruines découvertes à nul autre pareil
Laissent passer des rayons de lumière
Pour encore mieux nous satisfaire
J'imagine à temps partiel des anges
Tombés en un éclair sur le berceau
Une nature devenue morte dérange
Les regards bleus déposés sur ma peau.
s'octroyer à la peau une part de sommeil où tout devient rêve...