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Du relief sur les pages
Un petit cahier pour déposer mes états d'âme
Des éclairs fondent sa la surface en ciel d'eau
Ai-je vue cela en re écrivant mes mots ?
Ou bien était-ce au moment le plus infâme ?
Qu'importe après tout vient s'y poser le vent
Il apporte avec lui de quoi gonfler ton orgueil
Souffle sur le corps en écarte les feuilles
Le texte respire dans un dernier moment
L'irrationnel teinte mon raisonnement
Les lignes de vies se croisent et s'entrechoquent
Dans un instant encore elles atteindront le roc
Et puis les carreaux aux limites des grands présages
Quand enfin retourné loin derrière mis au ban
De l'encre et du feutre coupent ces cordes à nos cou
Les marges muettes deviennent inutiles pour nous
Elles vibrent pourtant encore dans notre champ.
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Commentaires
de sensibilté et de profondeur.