• Dans le vase clos de l'errance tout va bien

    L'intérieur de nos êtres se porte à merveille

    Sur les faibles bercements de rêves anciens

    Tiens bien l'ensemble des fragments de vies au réveil


    Évadés des labyrinthes des idées

    Reste ce que tu es, malgré les attentes alentours

    Sorties des consciences anciennement enchainées

    Beaucoup y ont laissés leur peau et leur bravoure


    Le long des arcades est des faubourgs

    Circulent du matin au soir des personnes

    Aux regards vitreux de jour en jour

    A la limite de leur place centrale résonnent


    Des êtres enfermés dans leur pensées closent

    Aux confins des origines ils tournent, avancent

    Se croisent à longueur d'années en silence moroses

    Respectueux du pas de deux mais pas du sens.

     


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  • Voit les nuages au dessus des champs
    Et comment leur aller retour ont modifié
    La face de nos quotidiens d'enfants
    L'impression de n'être qu'un à force de se regarder

    Laisse tomber les pétales de ta vie
    Personne ne t'entends lorsque tu parles autant
    Pour gagner l'accès à une voie non choisie
    Dans une flux en continu de grondements

    Où les banalités s'enchainent les unes aux autres
    Dans une marre ou chute des larmes de pluie
    Revient dans ces terres où certaines se vautrent
    S'alimentant de délices elles se muent à minuit

    Changent l'image d'un monde imaginaire
    Où se reflètent les notes de la mélancolie
    En cercle concentriques dessinaient pour plaire
    De par leur foi prennent sens les mots dits

    Les pertes de direction me blessent
    Fatigué d'entendre les cris de mon âme
    Demande aux navigateurs en silence
    Chacun à sa propre réponse et nous blâme.

     



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    Une nuée infime, parcelle de poussière
    Devient visible sous un rayon de lumière
    Le néant pourtant me semblait vide
    Jusqu'à présent rien réellement n'en décide

    A croire que nous ne pouvons ici bas tout voir
    L'essentiel arrive souvent par hasard
    Et l'invisible se joue de nos regards
    Peut-être en va t-il de même pour l'espoir

    Caché en un lieu sûr faiblement habité
    A notre échelle s'éclipse la réalité
    Au fond des ténèbres les lueurs fuient
    Du moins je l'imagine en rêve cette nuit

    Dans le présent de l'instant cherche l'essentiel
    Est-il vraiment parmi nous où plutôt au ciel ?
    Les extrêmes microscopiques ou titanesque
    Disparaissent à l'œil nu sur les fresques.

     

     


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    Les flammes s'étalent l'hiver devient chaud
    Et les feuilles quadrillées tombent à flot
    L'univers des mots s'envole au soleil ailé
    Au rythme de l'imaginaire de mon passé
    <o:p> </o:p>

    L'écoulement du temps rythme mes envies
    Et laissent glisser des instants de vies
    En de multiples formes virtuelles
    Où par endroits mes rêves s'emmêlent
    <o:p> </o:p>

    Les feux du tonnerre sont revues à la baisse
    Encore quelques jours à se battre sans cesse
    A l'heure où à chaque seconde coule la lave
    Une perle de sang fait de nous des esclaves
    <o:p> </o:p>

    Des chaînes psychiques tiennent nos œillères
    Tout est plus beau dans ce vase clos sous verre
    Chacun y porte ses oripeaux et se terre
    Ou bombe le ventre les pieds chaussés de vairs.

     


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    Une à une les fleurs disparaissent

    Au moment où arrivent la ligne du soir

    Les pétales tournent et se referment sous nos caresses

    Encore une poignée de seconde et voici le noir


    Un vertige m'absorbe dans un voyage au long court

    En haut des mâts l'éclairage au néon s'anime

    Et abats les dernières lueurs du jour

    Les feux du calme trafic scintillent au loin


    Le ciel disparaît sous les lumières de la ville

    Le sang coule dans des veines glacées sans cesse

    Les écrans diffusent les images bleues des îles

    Sous un décor de strass pour défaire le stress


    Sur les antennes où valses les feuilles mortes

    Passent des ondes dénuées de sens en plein air

    Les cœurs langoureux frémissent derrière les portes

    Ils vont laisser place aux échos sourds de nos nerfs


    Les cheveux même quittent les yeux de l'hiver

    Et font face aux regards torrides des cohortes

    nocturnes attaquées par le froid d'avant guerre

    La nuit les roses restent rouges aussi sortent.

     


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