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Descente
A trop vouloir saigner
Sur de fausses blessures devenues brasiers
J'entends rire les cigognes des enfants
Plus aucun bébés n'arrivent par les voies fausses en blanc
Descendu d'un nuage crevé au détour des pavés
Par l'incommensurable paix agitée par ceux des tombes
Arraché en ce jour jusqu'à se morfondre
Oubli toutes ces guerres en silence s'il te plait
Redescends l'être mort d'un étage
Et goutte sur le champs à mon breuvage
Donner tête baissée de-çi de-là en partage
Pour exorciser ce léger coup de rage
Corps couvert de plaies, d'hématomes
Engagé éternellement enragé dans des tourments infinis
J'éructe quelques sylllabes au milieu du volcan du ma vie
La chaleur est intense dans le coeur de l'homme
Recouvre moi à la fin de ce baiser d'amour
Attrappe au virage toutes les images
Un jour oubliées au fond de mon passé en cage
Si souvent évacué sous des coups de tambours
S'enflamment lentement sur la grêve
Mes derniers mots devenus rêves
D'ici où d'ailleurs naissent des idées noires
Pour mieux perdre mes mots recouverts de l'épais brouillard.
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Commentaires
Il n'y a pas de feu sans fumée noire. La mortalité de ce qu'on enfante fait peur aux cigognes...