• Décomposition naturelle


    Courir nu sans pudeur à la dérive
    Quand s'envole aux vents les certitudes
    D'une aire rempli de plénitude
    A nous de joindre à deux l'autre rive


    Et d'éclipser les formes lascives
    Parsemées le long des folles coursives
    Bordées d'un front large d'étincelles
    Pour y voir en détail la tour jumelle

     

    De cendres en cendres les problèmes persistent
    Le décor change et les maux s'entêtent
    Les fils nient les feux produits par l'interprète
    Et forment des noeuds là où toi tu resistes


    Même attaché tu geins tu t'étires
    Près de la convulsion je crains le pire
    Fractionner dans l'immense dédale
    L'écho se morfond dans un dernier râle.


  • Commentaires

    1
    Mardi 24 Octobre 2006 à 12:04
    toujours
    magnifique chanson des mots et de leurs sens qui me ravissent...merci Dhimwoe*
    2
    Mardi 24 Octobre 2006 à 20:17
    le dédale
    de l'immensité avoue, rien ne n'est avant que d'être créer...et qu'il n'est de soleils qui meurent à genou sans avoir vu le ciel se déchirer de partout...
    3
    Mercredi 25 Octobre 2006 à 11:54
    et...
    j'image tes mots, ta course, ton labyrinthe, et me délecte de la lecture !
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