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De Pierre et de sang
A L'aube blanche de la rage
Fondent les malaises avant l'aurore
Presque endormis par les signes de la mort
Dessinés à la hâte dans les vagues de la plage
Le cri dévoile l'effet de l'arrachement
Douceurs transformées en perversions bis
Rires aux vents et bonbons à la réglisse
Fondent librement dans le palais d'antan
L'or détruit les rares tremblements
Encore une once de regards et les forces agissent
Sur les portes feuilles vivant que tu hisses
Bien haut dans l'espoir des nouveaux déments
Jusqu'alors criant loin à la froide marge
Cousus de chairs trouvées sur d'autres corps
Ils avancent têtes nues tous droits vers le grand nord
Là-bas le désert de neige gardera leurs visages.
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Commentaires
Bonjour Dhimwoe,
Et tombe des falaises les prémices d'un crépuscule. Tombe en malaise le précipice d'un vie abîmée... Très beau texte Dhimwoe, à la fois inspirant et étouffant...toujours
autant éblouie par tes textes tant autant que par les images. Bon début de semaine Dhimwoe
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page blanche, tes textes m'envolent dans la froide marche du Grand Nord en proses dessinés au fusain papier doré envole la plume dans des mots ...