• De Pierre et de sang


    A L'aube blanche de la rage
    Fondent les malaises avant l'aurore
    Presque endormis par les signes de la mort
    Dessinés à la hâte dans les vagues de la plage
     

    Le cri dévoile l'effet de l'arrachement
    Douceurs transformées en perversions bis
    Rires aux vents et bonbons à la réglisse
    Fondent librement dans le palais d'antan
     

    L'or détruit les rares tremblements
    Encore une once de regards et les forces agissent
    Sur les portes feuilles vivant que tu hisses
    Bien haut dans l'espoir des nouveaux déments
     

    Jusqu'alors criant loin à la froide marge
    Cousus de chairs trouvées sur d'autres corps
    Ils avancent têtes nues tous droits vers le grand nord
    Là-bas le désert de neige gardera leurs visages.



  • Commentaires

    1
    Vendredi 22 Juin 2007 à 09:35
    En...
    page blanche, tes textes m'envolent dans la froide marche du Grand Nord en proses dessinés au fusain papier doré envole la plume dans des mots ...
    2
    Vendredi 22 Juin 2007 à 12:58
    Bonjour Dhimwoe,
    Et tombe des falaises les prémices d'un crépuscule. Tombe en malaise le précipice d'un vie abîmée... Très beau texte Dhimwoe, à la fois inspirant et étouffant...
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    3
    Lundi 25 Juin 2007 à 07:22
    toujours
    autant éblouie par tes textes tant autant que par les images. Bon début de semaine Dhimwoe
    4
    Lundi 25 Juin 2007 à 21:25
    le
    désert décime nos pas loin de l'exil...mais au fond de chaque désert se trouve un puit...
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