• Chute de plume

     

    La triste sombre et muette musique de ton corps m'envahie
    Dans une poussée d'effluves sanguines où jaillissent
    Des lumières, des sons et des images de novices
    Construites au fur et à mesure de mes parcours d'extraverti

    Comme si dans ce linceul empoussiérré je pouvais encore sentir
    Sur ton visage froid le duvet si léger de tes vingt ans
    Sempiternellement le contact de ta peau  me retiens dans ce temps
    Où vivre devient maintenant un jeu pour éviter le pire

    Me regarder quelle idée mon image me repousse
    Sous des couches de tristesses parsemées de points aveugles
    Concentrés dans mon dos selon les moments
    Je parcours une piste vierge de mes mots en cette brousse

    Trouver la pierre angulaire au fond de mon esprit
    Aclimater petit à petit à tout tes sévices
    Parle moi ce soir encore de ce précipice
    Où nous tomberons ensemble pendant notre premier cri.
     


  • Commentaires

    1
    Jeudi 13 Décembre 2007 à 19:09
    Tes mots
    En linceul du désir le temps passe et s'enivre de plaisir et de peines. Bonne soirée Fab
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    2
    Jeudi 13 Décembre 2007 à 23:02
    Bonjour Dhimwoe,
    Linceul, le parfum d'une amante aimante qui effraie et qui aimante...
    3
    Lundi 17 Décembre 2007 à 20:22
    le précipice
    de l'amour, un eternel envol aux pays merveilleux où les âmes restent pour toujours "deux"...bonne soirée dhimwoe
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