• Cage à sas, ça jacasse


    Au parc les oiseaux chantent et tissent leur conversation de notes assassinent et mutinent, sur les uns, sur les autres, sans donner de sens autrement. Je parle donc j'existe reste le maître mot. Les syllabes accrochées forment des mots enchaînés les uns aux autres sans finalités constructives, dans tous les sens du terme. De vagues sourires, les yeux s'écarquillent, les rires fusent, les acquiescements vont bon train. Nul ne sait ou les phrases s'arrêtent, c'est à celui-ci, à celui-là, les mots, du coup, se déchaînent, les uns annoncent, les autres confirment d'un mouvement de tête les contenus flous. Les idées reçus s'étalent, les préjugés prennent place, les preuves manquent, les probabilités d'une quelconque construction s'éloignent au large de pensées peu claires. A huis clos, sans pour autant être à cours d'idées et de faits, le flot du dialogue se rétrécit, la logique périt. Black out total, je vous laisse vos élucubrations, à bientôt, dirais-je sans soucis.

  • Commentaires

    1
    Mercredi 5 Octobre 2005 à 08:08
    Non...
    s'il te plait... même si tu as raison...
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    2
    Samedi 8 Octobre 2005 à 10:05
    Etrange sensation.
    "Je parle donc j'existe"... Je pense donc je fuis ? A bientôt également.
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