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Au pays des merveilles
Prostré muette au milieu de la tragédie
Elle souffre et malgrè tout arrive à survivre
Partir quelque part sur des terres couvertes de givres
La voix ébranlée par ces flots de pleurs gris
Assise au cœur du temps face à son miroir
Elle observe sa place dans ses ténèbres d'ennuis
Où pétales de roses volent de sol en si
Les doutes en surface fondent à force d'y croire
Dans le feu rallumé du premier carrefour
Où se croisent anonymes la passante d'un soir
Exaltée ou peureuse nul ne peut le savoir
Elle traverse la rue et rentre dans la cour
Enfin rassemblée pour ce dernier envol
Au centre de la marelle tu devines les contours
Elle sera la première à s'y jeter pour toujours
Loin des cris intérieurs et des montres molles.
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Commentaires
J'aime toujours bien ici.