• Dans ton hivers, du début de la nuit à l'aube
    Je t'entends hurler la haut sous ce toit immense
    Abreuvé d'un inconnu mystère source de ma démence
    Parjures infinis au fond du puit rodent

    Des images des couleurs sorties d'un semblant de besoins
    Dont personne ne sait s'ils seront satisfaits un jour
    Lorsque viendra le moment de quitter la troisième cours
    Où t'écoutes des murmures venus de loin

    Tu dépeints et tu peines de façon cruelle
    Baisse là ta garde, ce bouclier d'airain
    Encore une fois bouché pelle-mêle

    Par des voix, légères mais jamais comprises
    Faute d'avoir pris le temps de s'en approcher
    Pour donner la monnaie avec plus de clarté
    A ces strophes relus jamais apprises

    Voilà l'effroyable qui arrive sur ta route
    Encore dans l'ombre tu admires ses contours
    Le reste sous des étoiles appel à l'amour
    Au bord du noir il t'éclaire coute que coute.

     


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  • L'interminable parfois me rend malade
    Si noble et si belle vêtue de tes larmes
    Dans un tout caché défendu par nos armes
    De pureté vraie dans l'espace que tu regardes

    Victime de serments tendus en des yeux clairs
    Plus gros que le cœur ancré dans la franchise
    Des histoires tendres autrefois apprises
    A la douceur des paroles de nos pairs

    Loin des clochers d'antan qui nous faisaient taire
    Échangées hier encore le prix des promesses
    Courraient tout le long de songes revus à la baisse
    Toujours à l'horizon des soleils au rayon vert

    S'inclinent les jours de joies et de beauté de rêves
    Où l'on est seul face aux dernières lueurs
    De mots innocents jamais dits par peur
    De se retrouver loin d'un espoir qui nous crève

    Tatouage sur peau satinée d'une étoile
    En signe de passage vers un nouvel horizon
    Dont personne ne voit vraiment la raison
    Dictée par ce déni de lever ton voile.

     

     


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  • L'ombre s'installe sur les pétales tombés
    Et se taisent en même temps les rêveurs lointains
    Ceux-là à qui un jour tu as tendu la main
    Pour te retenir aux portes d'un monde pollué

    Par des tonnes de mots venus dont ne sais où
    Enchaînés par cohorte ils nous parlent de tout
    A croire qu'il est urgent pour ces sortes de loups
    D'être les premiers à acheter pour des clous

    Quelques morceaux d'un progrès demain dépassé
    En face de ton écran tu guettes du nouveau
    Pour forcer tes larmes virtuelles à devenir eau
    Pour donner sens à ce petit monde glacé

    Où tu projettes coup sur coup à des inconnus
    Des idées sur demain en quête d'avenir
    Comme si tes cordes vocales avaient due subir
    Une opération secrète qui jamais ne fut su

    T'entends chanter les bienfaits de ces liens
    Cousu dans un éphémère sans réel visage
    Pour peut-être un jour atteindre les rivages
    D'un semblant d'existence aujourd'hui déteint.

     


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