• Mes mots sourds fragmentent mes pensées
    A n'en plus douter dès lors l'erreur s'est humanisée
    Les courbes lisses de ton corps égalisées
    Durent sur ton front plissé des formes ridées

    L'écorché vif se traine dans les dédales des quartiers
    Dissipe ses peurs d'inconnu à n'en pas douter
    Pour seul terrible mystère sa réelle durée
    Contre l'asphyxie il vaut mieux marcher

    Peut être qu'un bol d'air l'amène à se renouveler
    De son intérieur pourtant serpentent les alizés
    Ses vents lointains auraient pu l'envoler
    Car nullement si bas il aurait cru entrer

    Les roues des camions tournent pour te transporter
    Dans le feu d'une action librement inspirée
    Parcourir l'amour monstre pour œuvrer
    Dans un sens ici ou là tout est à recommencer.



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    Les nuits, lieu de non espace sont si courtes, voici matin
    Les jours à attendre que le soleil s'éteigne deviennent longs
    Seul des extraits de moments purs se figent pour de bon
    Ils bâtissent l'instant présents et donne vie au lendemain

    Dans l'après, l'infini luit et nous caresse
    Il ouvre ses voies hors de nos frontières, du visible
    De nos corps morts sortent des formes d'âmes sensibles
    De celles que nous craignons de voir sans cesse


    L'espace est si grand j'y entre grandit
    Le soir enfin arrivé l'œil s'ouvre en miroir
    Et laisse apercevoir un visage juste avant le noir
    Un soupçon d'ombre dérive en ce regard épris.

    Déroute et fiction couvrent de lierres les derniers morceaux
    D'un autre au creux des vagues à peine effleuré
    Un grain de sable dans la main pour bloquer
    Les engrenages vu comme parfaits d'en haut.


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    A la surface des océans s'efface dans la tempête
    Les mots rayés en noir et blanc au cœur des braises
    Sèchent sur les flots les héros pris sur le fait
    Les nerfs à cran entortiller dans leur malaise

    Ils croient les mains unies en de doux regards
    Poser sur leurs épaules par delà les nuages
    Les corps tremblent lorsqu'ils viennent à la barre
    Tous déphasés nantis couvert de bleus et de rage

    Les coups sont tombés tel un torrent d'écueils
    Une fine toile de mousseline recouvrent depuis
    Les peau pâles où se déposaient encore les feuilles
    Les pensées ont disparue de ces hommes mourant

    La paix seule geint au fond d'un petit trou
    Les lumières bleues clignotent et s'arrête
    Seule subsiste une légère vibration de l'air
    Elle laisse croire en de nouvelles quêtes.

     


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