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    Plus rien au fond vraiment ne le dérange
    Maintenant le cœur de son âme est mis à nu
    Au fond il court seul vers une terre inconnue
    Les routes mènent à des endroits  bien étranges

    A croire qu'ici bas rien n'a changé les anges
    A part peut-être la forme de nos rêve d'imbus
    Tissés pendant des temps de sommeil déjà vu
    Aux croisements des crayons les gris se mélange

    A la blancheur de la page qui nous arrange
    Aligner des mots plutôt qu'écouter le silence
    En tête à tête mal nommé les choses contribue
    A conserver un espace flou pour donner le change

    Aux langues de bois trop souvent entendues
    Dans des réseaux sociaux où chacun de nous mange
    Une nourriture virtuelle sorties des langes
    Pour faire écho aux égos, aux m'as-tu vu
     


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    Maudits soient les rois d'antan qui un jour m'ont fait
    Sujet de terres arides où le plus dur poussait
    A genou sur le sol vierge de toute vie
    Il y a en eu des croyances et des mots dits

    Je me souviens encore de ma dernière année
    Au moment où le ruisseau à l'ombre coulait
    Dès l'aube d'un jour où régnait le silence
    Il était vain de croire en notre allégeance

    Le plus courageux d'entre nous prit la parole
    Loin d'imaginer cette vie en sous sol
    Rempli d'espoir en des jours dits meilleurs
    Nous marchions bras levé la tête en douleur

    Rien ne sert de resté enchaîné au passé
    Les changements donnent envie aux gens désarmés
    Ce ne sont pas les couronnes qui font les rois
    Mais ceux qui respectent l'ensemble de nos droits.

     


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    Regarde venir à toi l'ombre de nos morts
    Elle remue dans la nuit d'un commun accord
    Déformée par le vent au souffle des plus lents
    Sous la pleine lune elle grandit au gré du temps

    Tu t'acclimates à ces lieux de couleurs
    J'y vois ce sentier où tu avais peur
    La pente en est raide et les limites inconnues
    Il va de soit que tu es déjà venue

    Dans ce décor observé à la lumière de l'astre
    Une infinité d'étoiles comtemplent ce désastre
    Loin dans le ciel elles limitent ton corps
    Hors d'atteinte tu l'aient considère comme un trésor

    A l'échelle humaine ici bas rien ne veilli
    Si ce n'est nos frères ainsi que nos amies
    Dans le beau, dans le laid rien ne paraît surfait
    Mes vues sur la nature à minuit m'effraient.

     


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    Posé délicatement sur ta peau
    Mes idées noires en deux mots
    De quoi nourrir notre prochaine évasion
    Loin des pluies, des rires de la télévision

    Pour reconstruire un espace de liberté
    Où nous pourrions ensemble nous enfermer
    Le temps d'une modeste pause
    Cela donnerai forme à nos pensée d'Oz

    Et puis il y a aussi tous ces paysages
    Traversés lentement pour mieux tourner la page
    De nos regrets, de nos rêves devenus sourds
    A force de tourner dans un présent trop lourd

    Il fait irruption en des lieux inattendus
    Au détour d'une route d'un chemin un peu trop pentu
    Nous rattrape par le biais d'un attentat verbal
    Mais pour l'instant profitons ensemble, le reste nous est égal.


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