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Eviter toute forme de mots et de phrases
Construites dans un passé ouvert sur le néant
Les bribes de sons sortent en phase
Dans un échange nait de l'écho mis au banc
En un éclair en provenance de mon inconscient couleur d'onde
J'ai vu disparaître des maux cruels aux racines profondes
Des méandres encore flou en cette nuit de brouillard
Surgissent en tous sens des regards aux hasards
Des yeux viennent des images de non sens
Engendrer dans un quart d'heure d'innocence
A croire qu'au fond de nous mêmes
Gît parfois à contrecœur des je t'aime
Des battements entendus sous la peau
Nous ignorons tout sous le poids de notre fardeau
Fait de muscle, de chair et puis d'un peu d'eau
Le corps nous porte qu'il fasse froid ou chaud
Les routes se croisent telles nos veines
Où coule sous le pont de vieux os
Usés jour après jour pour mieux être exposé
A la terrasse ensoleillé des cafés.
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A la lueur des torches je décryptes les tracés
Ils recouvrent le mur des grands en face de mon école
C'est peut-être bien là où les derniers ce sont rangés
Avant de tombés sous les coups des machines folles
La route sinueuse mène à ce dernier moment
Accroché à nos souvenirs, cauchemars d'enfants
Les lettres ont brûlé mais les maux restent en dedans
Une fenêtre pour sortir avant d'être trop grand
La mémoire garde en reserve des tas de peurs
Jamais ensevelis les dialogues émèrgent par hasard
Au tournant d'une phrase ou bien d'une odeur
Les portes closes écartent un moment de liberté rare
Les parcours sont fait de virages à bien négocier
Le vent peut m'emporter derrière les grillages
Et à jamais enfermé au fond de mes idées
Je tourne en boucle mes mots au coeur de ma rage.
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Peupler de mots colorés de sons et de vers
Descendre les rivières jusqu'au torrent
Les formes se construisent sur ces vastes terres
Il en faut de l'énergie jusqu'à la fin des temps
Soulever chaque parcelles de la langue
Pour voir ce qui s'y cache dessous
C'est peut-être de là que vient le Big Bang
Sortie on ne sait comment de la théorie du tout
Eviter à tout prix d'aller trop vite
Pour garder l'esprit vif face à l'horizon
Où repose au-delà la dernière pépite
Disparue grâce au vent dès la première saison
Tu lis sur ces lignes un fragment de mes pensées
Où du moins de quoi les entendre frémir
Et apporter de l'eau à tes propres idées
C'est dés lors mon cadeau avant de partir.
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A force de vouloir atteindre la perfection
Loin du sol terrestre en gravitation
Arrive un moment où je vois le vide en dessous
Rien pour me retenir happé par le flou
Les distances grandissent au fur et à mesure du temps
M'éloignent du quotidien notamment en rêvant
D'étoiles et de soleils dans un espace de silence
Imaginé dans un espèce d'état de transe
Jusque dans la nuit je ressant les coups en moi
Nés d'une probable souffrance source de désarroi
Autrefois rangés au fond de mes poches
En cas de besoin pour ne pas rater le coche
Quel que soit le domaine où je me penche
Ma curiosité m'amène vers une avalanche
D'idées de mots des plus originaux
Construit en flocons tout au long du ruisseau.
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