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Je ne désire rien au prix de la blessure de l'autre
C'est pour ça qu'aujourd'hui je réfléchis à deux fois
Avant d'exécuter mes actes et d'obeir à la loi
De cette immense choix j'imagine le votre
Tirailler entre deux façons de voir les choses
Vivre en face des réalités construites rapidement
Dans un espace déjà rempli d'or et d'enfants
Les yeux clos fatigués par ces overdoses
D'obligations multiples sorties d'ouvrages incomplet
Editer à la va-vite pour éviter de penser trop fort
Aux résistants d'antan débarqué à bon port
A ces instants terribles où saignés dans les près
Les derniers espoirs futiles d'une impensable réalité
Des souffrances inédites s'abattent le long des routes
A la croisée desquelles sifflent en choeur sous la voute
Les sages muent d'une improbable félicité.
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Des traces sur le plafond étoilé laissent croire encore
En des lendemains chauds, illuminés de feu et d'or
Le rêveur éveillé s'invente de courtes histoires
D'aventures épiques au moment où vient le soir
Pour occuper et remplir d'images un court instant
L'après labeur décoré de ses bruits hors temps
Pour un bon mot le fil de l'imagination tisse
Un décor fait de grand désert et de précipices
J'avance doucement à l'intérieur de mes pensée irrélles
Jusqu'à la fin de la journée à la recherche d'ailes
Une suite de scènes face à des spectateurs invisibles
Caricaturent des instants de vie à peine audible
Les intrigues suivent leur cour jusqu'au bout du chapitre
Encore des rebondissement pour vibrer à plus d'un titre
Les espaces de silence sont remplis de non dits
Laisser derrières les murs des phénomènes incompris.
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A la fin de la journée devient flou et s'efface
Laisse passer une flamme comme source de lumière
Sa chaleur fait fondre ma voix et réchauffe mes artères
Aller vers le sud suivre l'écho d'un râle
Le visage disparaît dans le langage oral
Comme si ces sons profonds parfois nous dépassaient
Dans un concert de phonèmes par hasard prononcées
L'ordre des lettres avance pour mieux tenir tête
Il pense dur comme fer pourfendre la bête
Enchaîner des vers et des voyelles rondes
Ecrites à la main au fond d'une tombe
Des grains de sables fins m'enlisent dans mon sommeil
Décidément tous ces signes empêche mon réveil
A croire que mon état gomme mes dernières phrases
Déposées sur un cahier de carreaux brisés à la base
Autour de mes pages les gens gardent un air circonspect
Oublis de réagir en milieu de journée
Comme si ces courbures broyées entre les lignes
D'encre étendue là pour donner sens aux signes
Un voile recouvrirait mes yeux resterait immobile
Des mots allègeraient une vie tenue par un fil
Redonneraient sens à un ensemble de certitudes
Parfois déformées dans un champs de solitude.
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