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Papillon crayonne dans le vent
Au grè de mon âme et de son ascendant
Sous les lumières ombrées du soir
A trop vouloir recouvrir son chagrin de désespoir
A l'entrée les titres personnelles s'allongent
Dans vos mots emberlificotés s'emplie l'éponge
De souvenance et aussi de grumaux
Les images défilent telles des fardeaux
Les déserts gorgés de signes sont absurdes
Redonnez-moi de quoi faire face pendant de brefs interludes
Avant d'être anéanti par des gifles assassines
Spontanées, jonchées de mots forts pour une drôle de mine
Donnée au détroit de paroles contestables et incontestables
Pourvu qu'une étincelle redonne vie au désirable
A nos espoirs tant de fois renouvellés
Sur ces lieux où l'herbe n'a jamais poussée.
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Vallée du lys pour apaiser mes tourments d'âme
Destinées à une voie cachée dans ce nuage
De ceux dont tu attends les surprises du rivage
Allongée sur un rocher brûlant sèche tes larmes
Au loin dans un coin invisible j'entends la cascade
Endroit froid à l'ombre près des neiges
Loin du sentier habituel le cours s'abrège
Et les regards quotidiens deviennent fades
Dans ce ravin profond circule un air frais
S'étendent de tout leur long des trons centenaires
De ceux qui un jour ont entendu un autre air
Sifflé par des randonneurs maintenant âgés
Caprice résurgent de la nature probablement
Le chemin s'arrête au pic du soleil
Habité ce jour uniquement par des abeilles
Observées en nuit de pleine lune en rêvant.
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Asphyxié par ces étranges nuages de gaz
Corps convulsés, mouvements saccadés, regard perdu
Vibres les sirènes tout prêt d'un air entendu
L'alarme a été donnée du sommet à la base
Rues desertes, places vides à l'heure du déjeuner
Pour de vrai, pour de faux laisse couler les sanglots
Le journal en parle tant, nous avons eu chaud
Encore un peu et ils nous auraient décimé
A nouveau pense au manque de savoir vivre
Croire ou savoir à toi de faire le choix
Qu'importe ta vérité, une seule sera montrée du doigt
La raison du plus faible se recouvre de givre
Au carrefour de l'égalité choisit la liberté à fond
Aujourd'hui fait demain ai foi en tes sens
Dit oui à l'avenir trouve en chacun ta confiance
Car si tu te laisses couler le vers du fruit te mord.
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S'égrainent les minutes et les secondes à t'attendre
Devant le mur gris où tant d'êtres ce sont un jour arrêtés
Le regard plein d'espoir avec de beaux habits griffés
Leur sac rempli de fruits mûr et de viande tendre
Imaginé l'inconnu est chose devenu facile
A force de marcher à l'ombre bienvenue de ces pierres
Où poussent à sa base des feuilles de lierres
Les pieds finements chaussés ont traversé la ville
Deviner qui de l'autre côté s'agite dans ce bruit
Laisse perplexe l'ombre de ton corps
L'esprit tisse de probables solutions sur son sort
Et s'illumine à chaque son brisé dans la nuit
Connaitre au tout dernier moment le réel
Porté par le courant fluide des promeneurs
De plus en plus rares à la dernière heure
Le temps imparti se termine replie tes ailes
De ce moment advient un nouvel air
Inconnu de tes oreilles sélectives
Attendre et entendre des musique furtives
Laissse sur la paroie des notes écrites douces amer.
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Quête infini découpées par des lames
Les joues fissurées froides et pâles
Giflées chaque jour par le vent en râle
Descente sempiternelle des larmes
Démonter forteresses et Donjons
Dans un univers ludique virtuel
Pour rajouter ici bas un peu de sel
A la recherche d'une improbable raison
Errer dans ce monde où dans l'autre
Pour éviter une époque lugubre
Vu de loin l'une à l'air plutôt bien insalubre
A guetter un gourou calqué sur l'apôtre
Un champ entier où se balancent des cordes
Soumission obligée sinon gare aux loups
Entourés de musiques pour couvrir les coups
Offert si tu oses quitter la horde.
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