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Dans un soupçon de néant une lumière
Aspire à vivre et dans le brouillard disparaître
Par des lois dictées au tournant d'un laissé paraître
Distancé de peu par ses valeurs et ses manières
Accroché fébrilement à quelques repères
Les courbes des chemins influencent l'orientation
De nos pensées, produits de nos réflexions
Ecrite-là sur des pages virtuelles comme jetées à la mer
Croire tout savoir à l'aune d'une nouvelle ère
Dans un hangar à boue plaqué de faux diamants
Ajusté jusqu'au bout de nos nuits d'amants
Affublées de nos cris réunis en temps de guerre
Terminé les bruits, signe de nos frères
Ensevelis sous la pluie venue d'un seul nuage
Accompagnée d'éclair et maintenant d'orage
Dans le couloir tes pas m'invitent à te plaire
La complainte se repend des mots austères
De nos tumultes viennent les frissons
Sache muette à un moment en faire don
Et dénigre souvent les regards incendiaires.
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Quand dans cette nuit que je nourris
D'un fragment de silence nait le désir
Accompagné par un éclat de chance je vire
Du rouge au bleu en un mot dit
A souffler sur le feu renaissent les braises
De celles souvent voulus et parfois atteintes
Dans l'obscurité des anciennes villes peintes
Par des érudits anonymes de langue anglaise
Dans une période passée au bord de l'ennui
Je vois des stigmates à jamais graver dans nos yeux
De les taire aux heures admises pour purger les gueux
Des cris surmontés deux ou trois fois par l'envie
Puisse la paix voir à nouveau le jour
Entre ces lointains moments ou rire me rendait fort
J'ignore et ne sais combien de temps cette mort
Va durer, à l'encontre des monts enneigés lourds.
2 commentaires -
Entre rêve et réalité naissent nos chances
Oiseau libre transformé en volaille de cour
Ma clé jetée dans les rues nouvelles ce jour
Le cœur lourd le temps n'est rien face aux distances
Vivre au sortir de l'œuf à une nouvelle adresse
Mêler l'espoir en ce terroir couvert de feuilles
Je donne des " rendez-vous " à celle que je cueille
Aux soldats perdus dans une tour en détresse
Briser les barreaux des complexes pour nos frères
Le chemin illusoire de l'exil pli bagage
Et refait le voyage dans divers pays en marge
Il laisse sur sa ligne les romans d'amour d'hier
Sortir de ce trou et ce voir pousser des ailes
Le monde en moi tourne et virevolte tout seul
Enfermé seul réprimé dans l'engrenage
S'évader lentement pour finir au ciel.
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Des syllabes en Charybde s'arriment et déballent
Aux quatre coins arrondis de la barque des sons
En voix d'extinction au passage des ponts
L'amplitude s'effondre, s'en va dans la cale
Au-dessus des larmes blanches, la dague
Coupe la corde raide trempée d'eau salée
Vétuste embarcation fébrilement pilotée
Par des meneurs couvreurs de terrains vagues
Serpents de mer agités par des lames de fond
Les vents raniment la tempête endormie
Renversé, il suffit de peu pour les voir transis
Dans un espace où la limite s'appelle l'horizon
Quand tu rames, tu avances et elle, elle s'éloigne
De nos idéaux ignorés sculptés dans le marbre
Au loin tu ne le vois pas mais flotte un tronc d'arbre
Saisie le maintenant utilise ta hargne.
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A force, plié de recevoir des coups
Tu apprends à garder le silence des fous
De ceux là mêmes qui en disent tant
Sur ton lourd passé de jeune délinquant
Tu as cueillis un trèfle à cinq feuilles
Tu l aimes tant aujourd'hui et fait le deuil
D'en trouver un semblable dans le futur
Pourtant t'avance droit jusqu'au pied du mur
Les falaises millénaires prennent place
Les saisons ce sont arrêtées de guerre lassent
Devant un nouvel espace neuf de béton
De ceux crées pour toucher plus vite le fond
Funambule des lignes à hautes tensions
L'argent devient inutile en Aïon
Le vertige se déchaine électrique
Naissent les notes d'une nouvelle musique.
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