• En ce moment de rafale j'envie tes songes
    Comme d'autres envies étranges me rongent
    D'accord sur ce point, tu as raison j'innove
    Mais donc deux glaçons au cocktail Molotov
     

    Les paillettes sous tes yeux bleus s'effacent
    Dans cette nuit faite de vague et de strass
    Condamne au troisième procès mes pleurs à tort
    Sans un zeste, ni une particule d'un remord
     

    Parle normalement et évite de penser
    Parce que là attaché rien ne te viens
    Comme si tu coupais des cerveaux d'assassins
    Renoues en quelques brins au lieu de stresser
     

    Laisse le couvercle jusqu'à la fin
    Là sur le crâne clair d'enfer brûlant
    Conquiert aujourd'hui tous les flancs
    Dans les maux découpés de mes tins
     

    Affublé de détresse, enivré de caresses
    Ecorché, à fleur de peau à l'année
    De rares espaces t'amènent à respirer
    Dans une fin triste saupoudrée de liesse

     
    L'élan coupé dans sa sagesse  enrubannée
    S'envol à jamais vers des terres inventés
    Recouvre le tout de mes larmes
    Tu en feras pour toujours tes armes
     

    Charger de symboles et d'images
    Pour entretenir ta rage

     

    Enfin décolle et vol mon arôme
    Loin de mon terrible passé
    Assure entre tes murs des années
    Et cueille enfin la pomme.


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  •  

    S'imaginer à l'écoute tel un preneur de son
    En équilibre concentré au dessus du vide
    Entièrement tourner vers mon intérieur morbide
    Stigmatisé par des milliers de klaxons

    Et puis être à nouveau à l'abandon
    Yeux fermés visage calme mais livide
    Enserré, étouffé dans le drame du Cid
    Ecartelé et glacé du sommet du crâne au talon

    Le spectacle lunaire me laisse impavide
    Peut-être ce passage muet est-il trop long
    S'en retourner brisé à quoi bon ?
    Toutes ces illusions deviennent insipides

    En un éclair tu n'as plus aucunes rides
    La musique revient avec les chansons
    De celles d'où naissent les révolutions
    Sur les temps dépassés des éphémérides.


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  • Sous un air à peine conditionné
    Je donne des valeurs en échange
    De deux ou trois mots, de louanges
    Histoire de rendre à mon tour la monnaie

    Je cercle dans les articles de réflexion
    Les productions hétéroclites de la cour
    Liées à mes propres interrogations du jour
    Pour développer ma propre construction

    Couleurs rouges et vertes
    En fonction des verbes et sujets
    Pour une fois j'incrémente mes pensées
    Et produit de nouvelles données à perte

    J'accuse réception de tes intentions plutôt âpres
    Navigue à travers ces nouvelles idées
    Lointaines, quand l'aube sera levée
    Je mettrais à mon rythme toutes ces lignes au propre

    Bien organisée et justifiées
    Elles auront de quoi m'étonner
    Dans les instants de modestie
    Ma confiance renaît petit à petit.


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  •  

    Je grimpe à pas lents jusqu'aux airs de mes songes
    Comme dans cet espace en noir et blanc tu déambules
    Dans les limbes asphyxiés tu sautes de bulles en bulles
    Par des semblants de vies répétés qui te rongent

    Dans la complexité sine qua non de mes dédales
    En phase irréversible de courte d'explosion
    Accroché à des nuages d'éponge pour troubler ma vision
    Gonflé par des oxydes de carbone devenus des armes fatales

    Les crissements stridents sur l'asphalte de mes pneus
    Deviennent au fil des jours de moins en moins saints
    Maintenant, dans ce vide il n'y a plus rien d'humain
    Auprès des espaces confinés trop brillant à mes yeux

    Remet donc dans ces actes un peu de sens
    A quoi bon ignorer l'avenir qu'est le tiens ?
    Relève-toi pour en faire entre tes mains un bien.


    Construit en écho sur un ton en transparence. <script type="text/javascript"> </script>


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  • Esprit malin d'où que tu viennes en mes sens
    Exulte chaque partie de ma folie, de mon venin
    Mesure le tout dans un dernier soubresaut demain
    J'entrouvre en mémoire les ruisseaux de ma détresse
    Encerclée par les fils distendue de mes caresses


    S'avancent toujours les mêmes ça me rassure
    Qui pourra donc dans ce désastre un jour les voir
    Sera pour un moment le coupeur des flots de ma mémoire
    De l'article au fond caché aux battements téméraires
    En force de cercueil pour les instants funéraires


    Vivant dedans jusqu'aux derniers moments
    Luisent en dehors, les lumières doutent
    Aiguise ta langue pour notre route
    Et exprime dans une rafale les derniers maux
    Qui font de toi dans cet habit le porteur de la faux.

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