• Dans une pénombre couverte à outrance
    Invisible explose à mi-mots ta fragrance
    Monte les marchhes offre moi toi plume
    Et essai de mieux voir la ville dans la brume


    Certainement qu'au détour d'un chemin
    Tu t'inventeras de meilleurs lendemains
    Pour mieux combler des espaces nus à réinventer
    Pour mieux voire ton reflet et t'identifier

    Des pensées riches en résonance
    Jonchent les écrits de tes romances
    Peu importe la raison ou le tort
    Le tout est d'arriver à bon port

    Cligne des yeux une fois
    Et attends patiemment ton roi
    Cesse dès maintenant de fuir
    Et assume tout tes dires
     

    Quel importance ce que je pense
    Il faut à ta vie redonner sens
    Emerge le prisme des consciences
    La couleur de vie redonne confiance.


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  • Je l'entends frapper au fond du palais
    Elle porte en elle toute sorte de vibrations
    Entouré en dedans d'un tas de sensations
    Jamais rouillée elle se meut toujours mouillée


    Elle sait faire œuvre d'articulation
    Claque aux parois dans les tournants
    Où abois lors de coup de sang
    Elle agit aussi lors des tensions


    Ta voix se trouble avec la mienne
    L'échange se crée dans les aléas
    De sons brouillés en veux-tu en voilà
    Sans savoir ce qu'ils deviennent

     

    Tes mots s'alternent entre le Ying et le Yang
    Ne plus douter mais avoir foi
    Même si à la bouche tu mets un doigt
    J'écoute et comprends les mots de ta langue.


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  • L'ongle crisse sur la surface de verre
    Tes pas tremblant glissent sur les parois
    Des corps obscurs et cassés s'enlacent
    Ils titubent dans une infime poussière
    De dernière volonté en désarroi


    J'arrondi les angles à coup de cœur brisé
    Et défénestre par le hublot nos serpents agités
    L'huile sur l'océan de soleil brûle à volonté
    En toute confiance reçoit ma douleur les bras levé


    Souvent frappé et puis dénié dans l'ironie
    J'incruste mes maux à coup de fer à souder
    A destination des foules manipulées, assoupies
    Filme là en gros plan pour les zombies alités
    Ils sauront probablement te médailler



    Germe aux couleurs d'écrans noir
    L'asphalte laisse tranquillement mes roues glissées
    La lumière s'est évaporée en désespoir
    Juste ce qu'il faut pour suivre les lignes entrelacées
    Les zigzags se suivent et se ressemblent



    L'écoute des échos renvoie un sang blanc
    Asphyxié par sa propre peur d'enfant
    L'averse à laisser les roulements rouillés
    L'instantanée à passée et nous a dévoilé


    Par hasard les jours nous ont regardés faner
    Une neige fine recouvre l'ensemble de notre pensée
    Découverte le long de la brèche en dédale
    Laisse les cordes des violons vibrer
    Elles m'apportent une sphère d'envol inégal.


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  • Dans la fenêtre sans teint je regarde les morts
    Se déplacer à l'allure somptueuse des dernières heures
    Encore ici bas un peu de temps et fini le labeur
    L'outre tombe m'attend dans un dernier effort


    J'éructe dans un pli des sons incompris
    Dans le fatal dessein de parois insondables
    Où tant de corps agités sont devenus affables
    L'absence de raison développe des facéties


    Plus tôt dans les calendes elles furent calomnies
    Aujourd'hui mon parcours en devient cabossé
    L'exactitude découvre un sens auparavant impensé
    Dans l'espace et le temps je relève le défi


    Déstructuration en ligne de mes insomnies brèves
    Pourtant les peurs s'achèvent avec la fin de la nuit
    Même les hurlements s'étouffent au fond des puits
    Gentiment en perfusion coule la nouvelle sève.


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  •  

    Et qu'à nouveau la flamme brille
    Dans tes yeux où les maux cillent
    Silencieux et pourtant en un éclair
    Ton image redonne vie à ton père


    Pas besoin pour ça de confession
    J'en fais en ce jours un chant d'oraison
    Parsemé d'étincelle autour du champ de blé
    Les paroles s'envolent maintes fois je le sais
    Advenir à quoi bon si c'est pire
    Au fond des ténèbres glacées renaît cet empire

    J'esquisse une retraite au son des balles
    Précipité en arrière à en fendre le gel
    relevé au fait d'un moment en éclat fatal
    Avançant à nouveau à tir d'aile


    Je porte en mes mains ma fureur et mes armes
    Je suis un chemin tracé par tes larmes
    Ondule de baisers carmin pour m'aimer
    Ou efface mon image de ta mémoire à jamais
    Attache moi à cet arbre et fais en un brasier.


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