• Dérobé dans les champs bleus de l'enfance les rimes font des doléances. J'utilise des notes tombées du cahier aux lignes invisibles. De la main, je suis les parcours de mes pensées pour mieux décortiquer les pistes repérées. Il tombe de fins grains de sables, sans cesse depuis le début de ma nuit. Le temps s'arrête dans les royaumes oubliés ou le soleil meurt lentement. J'appui sur pause et les foules en action ne bougent plus. Petit à petit chacun se transforme en statut d'albâtre, premier pas vers l'éternité.

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  • Esprit virtuel au fond tu l'appel. Ombragé de dentelle des plus beaux modèles. Après les lectures dantesques. L'illusion, un trou noir pour pallier à tout espoir. Encore des délices virtuels à boire. Encordé à des frustrations d'avoir. Les corps affalés te font face, tu peux maintenant faire ton choix, mais n'oublie pas, même le plus fin des gueux lasse. Touche mes mots si tu le souhaite, regarde mes images sous ta couette. Evite d'imaginer ma présence, survie si tu le souhaite à l'absence. Mille yeux ici me décontenancent. M'effeuiller quelle importance, au petit bonheur des coeurs ou raisonne l'absence. Le soir de ta vie lentement avance regarde bien le construit et pas de repentance. Flotte au loin la potence. Le givre soude tes paupières derrière des regards en transe. Le contact de l'écran est ma seule présence.

     


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    Toutes les nuits les longs voyagesm'amènent à marcher. Tes pas avancent vers un lieu inconnu. Plusieurs regardsme suivent ailleurs dans un couloir sombre. Sur chaque dalle apparaissent desobjets, lorsque je me baisse, ils disparaissent. Lentement je coule, mon corpsfond tout au long de mon déplacement sur le damier de cases marbrées. Des échos parcourent le ciel invisible. Un peu de temps encore et je verrais mes lignes s'effacer ...


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  • L'inquiétude laisse, un flou dansl'esprit. Crainte arrivée sans hasard. Des évènements à comprendre,probablement assimilés. Peur d'ouvrir son cœur et de se laisser aller. Trouver le nœud dans son histoire pour se protéger. La force de l'un et de l'autredonne les moyens pour avancer ensemble. L'idylle retombe après la force despassions. Après il y a autre chose, à construire Laisser le temps de déterrerdes arcanes enfouies en des temps immémoriaux.

     






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  • L'affaire est dans le sac, il suffit de l'ouvrir, d'y jeté un œil. Scruter l'intérieur ainsi, l'œil ouvert donne accès à l'ensemble d'objets là déposés ou jetés à la va vite. Sans aucune considération spécifique l'œil tourne sans ciller. L'iris pointé vers l'autre extrémité, il lorgne sur des pâtes à mâcher menthe au lait. D'un seul regard, trouve finalement la chose tant recherché. Pupille légèrement dilatée, il remonte sur ses lunettes et s'incruste à nouveau d'un côté du nez, bien apprivoisé.


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