• Voir la pluie tomber avec toi. Couler dans nos têtes et plonger dans les flots de nos fleuves de vie. Le flux des gouttes sur la vitre nous laisse immobile, sans un bruit à mordre le fruit.
    La tête dans l'eau, des bulles remontent, fragiles vers la surface bloquée par la glace. Sur les murs des pépins de fièvre agonisent face aux derniers idéaux des rois en sursis electrique, illuminés par des supers balles. Entrer par erreur dans un code héroïque je résouds les problèmes d'à côté.

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  • Les deux hauteurs présentent l'altitude en quadrillage, actives créatures. L'outil attendu d'un plaisir furtif extrait des recherches codées, cachées dans une entreprise occulte et silencieuse. Tout un travail d'exhumation clandestine voit naître à pas lent les joies du monde en perpétuel changement, n'en déplaise aux adeptes de la fixité infaillible. Groupe révélé et de fait repoussé au fin fond des pensées obligatoirement refoulées. Contradictions des positions intolérantes au lointain naturel monstrueux pour la foule ahurie. L'existence banale rompt délibérément avec la référence à l'énorme combiné avec l'idée d'une nature proche des comportements humains et des divisions sanguines.

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  • Manque difficilement le cri des mouettes. Toutes les croyances retournent des appels prononcés dans le ciel. Demande toi encore combien de champs doivent être traversés pour enfin trouver un soupçon de sérénité. Sans certitudes, les chaines fondent au fur et à mesure sous la pluie. Ta vie brûle et défile. L'histoire retiens les suites sanguinaires des bons mots passés de bouche à oreille. Les phrases déliées sur le papiers construisent les faits pour terminer dans des cahiers tenu à carreau. Les squelettes, sans fin courent dans les larmes de feux repassés la veille dans un prochain naufrage ou déborde la nausée garante d'un fiel surchargé.

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  • Le tissus de ton écharpe recouvre une partie de ton épaule. A travers les jeux de miroir en ruine les couleurs du mur resurgissent à l'ouverture de la porte. Le plancher de bois neutralise tes paillettes. Le titre éclair le tonnerre mis en évidence sous tes yeux clos à l'arrivée de la pluie. Tenir au chaud l'amour en toi en un événement. D'un air perdu je capture les mouvements réguliers des fleurs en choeur. Sans parler des sensations oubliées. Une cicatrice rompt l'espace temps. Une illustration ancienne et anonyme écoute les vents aux pouvoirs inconnus.

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  • Obtenir les réponses à ces demandes me conduis en roue libre dans l'essence liquide du terme de la station lunaire. Je suis aussi ton ami, cela pends au-dessus de moi alors prends-moi par le poing. Plus rien ne s'oppose à lu nuit, interroge-toi sur moi.
    Le phare montre les routes des phrases sans retour. Surtout ne pas ce retourner. Je dois quitter la terre, blesse moi ou retire l'indifférence, poids de ma souffrance. Tu as ce que tu veux pousser vers la face du réel acidulé. Conduis-moi à la limite de moi-même, personne n'est à accuser où à tuer. Remets le jeu au début et songe à l'heure des retours. Fuit l'amour s'il n'a plus goût de rien, échappe-toi maintenant, au plus fort des présages. Un jour de vent frissonnant je t'offre le plus beau de mes sourires devant mes yeux pétillant. Et tu envois les rimes tant aimées. Là où je suis les sentiments reposent en paix tout autour de pétales de rêves en flottaison lacustre.
    Maintenant le navire est arrivé à bon port. Pour ton sang chaud, reviens jusqu'à la fin des temps. Mon cœur bat uniquement à ta vue. Le poison fait effet et les heures sont comptées. Je reste debout, jure-le moi enterre moi vivant, jure-le-moi.

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